Interventions sur "publics"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

…mais qu'elle ne se remettra pas de la destruction de l'hôpital et de l'école publics. On peut supporter deux points de déficit supplémentaire, mais pas deux degrés de réchauffement supplémentaire, comme le montrent les épisodes de canicule récents.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...e de n'en attraper aucun. Notre pays se trouve au bord du gouffre social avec un retard de pouvoir d'achat considérable et une menace d'explosion à cause du dérapage de l'inflation ; notre pays est au bord du gouffre financier avec une dette et des déficits qui augmentent ; enfin, notre pays ne prépare pas l'avenir à cause d'un sous-investissement et de difficultés considérables pour les services publics. Réduire les déficits comme vous le voulez le faire – bien que vous envoyiez à la Commission européenne des chiffres soit inatteignables compte tenu de vos promesses, soit appelés à être durcis une fois ce PLFR adopté – tout en reconstruisant l'hôpital public, l'école et les universités, et en luttant contre la baisse du pouvoir d'achat est une équation impossible. Ce qui m'étonne dans ce projet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Cette orientation ne fait qu'augmenter les déficits et justifier les baisses futures de dépenses dans les services publics. Monsieur le ministre, votre augmentation de 0,6 % des dépenses publiques ne nous rassure pas du tout ! C'est tout le contraire ! Vous le savez très bien : limiter cette hausse à 0,6 % est du jamais-vu ! Il y a en effet des dépenses incontournables : l'augmentation des prix touche également l'État, car il effectue des achats et augmente les fonctionnaires. Vouloir nous rassurer avec une augmenta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

La Commission européenne, qui refait les calculs des vingt-sept États membres – vous ne pouvez l'accuser de tricher puisqu'elle fait les mêmes calculs pour tous les États –, affirme que l'économie française est en bien plus mauvais état que vous ne le dites. Cette situation résulte de l'amputation de services publics et du sous-investissement : monsieur le ministre, je vous invite à lire la fiche de la Commission sur la France. L'amendement vise à disposer des bons chiffres. Nos collègues siégeant à droite de l'hémicycle et qui ont une autre vision de la politique économique seront sensibles à l'utilité de réfléchir à partir d'une bonne base ; pour ceux siégeant à gauche, il faut doper notre économie avec de...